Pêche au vif : mettons fin aux souffrances des poissons

Lors de la consultation organisée à l’occasion de la Conférence pour l’Avenir de l’Europe en début d’année 2022, des citoyens et citoyennes ont demandé à l’Union européenne d’interdire la pêche au vif. Ce lundi 14 novembre, David Cormand a déposé une question écrite demandant à la Commission européenne d’agir sur ce sujet. Il est temps d’agir pour le bien-être animal et de mettre fin à la souffrance des poissons.

Cette pratique de pêche cruelle consiste à utiliser un animal vertébré vivant, généralement un poisson, comme appât pour attirer les poissons carnassiers. Les animaux sont transpercés à l'hameçon au niveau de la gueule avant d'être jetés à l'eau au bout de la canne à pêche.

De leur élevage, à leur transport pour commercialisation, jusqu’à leur utilisation comme appâts, ces poissons endurent des souffrances inacceptables.

En plus de la maltraitance de ces poissons, cette technique présente des risques environnementaux, tant elle fait peser le risque de propagation de maladies et d’espèces dites envahissantes.

Plusieurs pays européens l’ont déjà interdite dans la pratique de pêche de loisir : l’Allemagne, l’Autriche (dans la majorité des Länder), l’Écosse, l’Irlande (en eau douce) ou encore la Suisse. En France, des Villes adoptent des vœux pour demander l’interdiction de cette pratique. C’est par exemple le cas de Paris, Saint-Étienne et de la Métropole de Grenoble.

Pour cela, nous avons, avec 16 autres député·es européen·nes, demandé à la Commission européenne de réagir et de prendre position sur ce sujet. Elle devra nous répondre sous trois mois aux questions suivantes :

  1. Compte tenu des enjeux environnementaux et de souffrance animale, la Commission européenne envisagerait-elle d’interdire la pêche au vif ?

  2. Les poissons utilisés comme vifs peuvent être issus d’élevage, la Commission pourrait-elle envisager d’interdire l’élevage d’animaux dans le but d’être utilisés comme vifs ?

  3. Enfin, la Commission envisage-t-elle d’interdire la vente d’animaux destinés à être utilisés comme vifs ?


Lire la question posée à l’occasion de la Conférence sur l’avenir de l’Europe.

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