Pour nos territoires, agissons contre la fracture numérique

Cette semaine, le Parlement européen votait en séance plénière une résolution négociée pour le groupe des Verts par David Cormand. Son objet ? La fracture numérique, ou les trop grandes inégalités d’accès au numérique que connaissent nos territoires. Cette résolution n'a pas force de loi, mais elle porte un sujet crucial auprès des autres institutions européennes. Car la numérisation à outrance des services du quotidien laisse encore de côté de trop nombreuses personnes...

L’intervention 👇

Depuis 2019, le numérique est l'un des sujets majeurs portés par la Commission européenne.

Des textes fondamentaux ont été adoptés ces derniers mois pour tenter de réguler ce secteur qui prend une place exponentielle dans nos vies.

Cette semaine, au Parlement européen, nous avons adopté un texte abordant un angle mort des politiques que nous avons dû débattre jusqu'ici :
les inégalités d'accès au numérique, ce qu'on appelle aussi la fracture numérique.

Le texte adopté est très satisfaisant. Il comprend les sujets qui nous tenaient à coeur et que j'ai portés au nom du Groupe des Verts au Parlement européen.

Car la numérisation à outrance des services du quotidien laisse de côté de trop nombreuses personnes...

Il est crucial - et je l'ai rappelé dans le texte - que des lieux physiques, en particulier pour les services publics, soient maintenus pour pouvoir faire valoir ses droits. Aussi bien dans les villes, dans les banlieues, quand dans les zones rurales.

J'ai notamment voulu souligner que le numérique n'était pas une fin en soi. Que son développement à toutes les sphères de la société ne devait pas advenir sans une réflexion politique, et donc démocratique, de nos besoins.

Veut-on réellement d'une société du tout-numérique ?

En plus de son impact environnemental, l'inégal accès aux outils numériques et à leur utilisation devrait en lui-même remettre en question ce qui apparaît aujourd'hui comme une vérité absolue.

Cette résolution n'a pas force de loi mais elle a le mérite de porter ce sujet auprès de la Commission européenne et des Etats membres. Nous nous devons de mettre en lumière les nombreuses difficultés auxquelles sont confrontés une large part des citoyen·ne·s européen·ne·s.

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