« Montrer des signes de faiblesse vis-à-vis de Poutine ne serait pas une avancée vers la paix »

Deux événements majeurs secouent le monde : la guerre menée par Israël à Gaza et celle menée par la Russie en Ukraine. Pour Mediapart, alors que les questions de politique étrangère sont généralement absentes des débats électoraux, car jugées complexes et éloignées des préoccupations de la vie quotidienne, le scrutin européen du 9 juin pourrait faire exception. 

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Selon l’eurodéputé David Cormand, « montrer des signes de faiblesse vis-à-vis de Vladimir Poutine ne serait certainement pas une avancée vers la paix ». Il reproche d’ailleurs à l’UE de manquer de volontarisme dans la livraison d’armes et dans son application des sanctions économiques – « signe de notre échec à nous sevrer des énergies fossiles ». En revanche, il reste sceptique envers la propension de Raphaël Glucksmann à faire une campagne « monothématique » sur la question ukrainienne.

Pour David Cormand,celle-ci est importante mais ne saurait devenir « l’alpha et l’oméga des défis européens ». La perspective d’une adhésion de l’Ukraine à l’UE, aussi clairement rejetée par LFI que farouchement défendue par le leader de Place publique, ne devrait pas, selon lui, amener à en rabattre sur le saut fédéral à accomplir, le Pacte vert à relancer ou le nouveau modèle agricole à faire émerger. « Une exploitation agricole moyenne en France, c’est 69 hectares, en Ukraine c’est 1000 hectares », rappelle-t-il.


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